[1928]
A José Carlos Mariátegui
en Lima
Confidencial
Mi eminente amigo,
Oportunamente le mandamos un ejemplar de nuestro Manifiesto sobre la situación de Nicaragua. Como la mayor parte de los envíos se han extraviado en el correo, le estimaré que me diga si llegó a su poder.
Las felicitaciones más cordiales por la reaparición de la gran revista continental, y un fuerte apretón de manos.
Manuel Ugarte
Manuel Ugarte
54, rue Saint Philippe, Nice, Francia.

Niza, 16 de junio de 1929

Estimado compañero,
Gracias por el envío de su Repertorio Hebrero. La admirable revista fundada por Ud. Trae un soplo de redención que urge difundir, porque coincide con las directivas actuales de la juventud en el orden nacional e internacional. El espíritu nuevo que empieza a animar la vida de cada una de nuestras repúblicas rechaza los prejuicios egoístas y los odios tradicionales y tiene a alcanzar la más amplia reconciliación de todos los habitante de nuestra América bajo el signo de la justicia y de la solidaridad. Estoy de corazón con ustedes. Todas mis felicitaciones en un cordial apretón de manos.
Manuel Ugarte

13 de mayo de 1926
Mon cher José Carlos Mariátegui.
J’ai reçu votre livre La Escena Contemporánea. Combien je suis désolé de ne connaître que mal la belle langue espagnole ––qui est de toutes les langues vivanles celle que j’admire le plus— ce qui m’interdit de lire couramment votre oeuvre. Toutefois je sais assez l’espagnol pour pouvoir comprendre en y apportant suffisamment d’attention, un texte espagnol écrit. C’est ainsi que j’ai eu la joie de pénétrer dans quelques— unesde vos pages, et d’y dècouvrir une belle effusion fraternelle qui m’honore et qui me touche.
Plus que jamais nous occupons de grouper les forces intellectuelles internationales. Et nous cherchons la formule large et humaine que nous permettra de nous appuyer tous les uns sur les autres et de susciter parmi les travailleurs de l’esprit des défenseurs aux grandes idées saines, de l’avenir. Je me mettrai sans dout en rapports avec vous quelque jour pour cela, car je pense que vous représentez dans votre pays les éléments hardis et lucides qu’il faut arriver à rallier en bloc.
Croyez-moi bien cordialement à vous.
Henri Barbusse